Nous voilà au premier rallye de la saison, le 1er pour nous ensemble.

La peur au ventre, l’estomac dans les chaussettes, tout pour nous faire reculer même le trouillomètre indiquer zéro c’est pour dire.

C’est une première pour nous, on découvre la voiture à peine essayer donc on ne sais même pas comment elle va réagir sur ce rallye relativement technique au bitume plutôt flou.

C’est aussi une première pour nous deux car c’est bien jolie de s’amuser en turboD sur les route que l’on connais par cœur mais là c’est plus la même histoire on passe dans la cours des grands, il faut assurer surtout avec ce type de voiture.
 

Les vérifs passe alèse, la voiture rentre au parc fermer et nous on essaie de rire pour détendre l’atmosphère car demain matin c’est le départ et plus sa approche et plus on ce décompose, la nuit ne sera dès plus terrible, le stress encore lui.

Le jour J on se lève et on part boire un café on est pas très bavards et on a même pas mis les combinaisons, à croire que si on les mets plus tard on retardera l’échéance. Bon faut y allait, je passe à la table de pointage qui se situe à la sortie du parc mettre mon chrono à l’heure. Du temps mon pilote va chercher la voiture et vient me récupérer au pointage mais il manque déjà le numéro qui nous précède, tanpis pour lui moi je pointe à mon heure et on y va.
 
Nous voilà partie vers la première spéciale de l’année et de ce nouvel équipage. En chemin on essaie de se rien oublier scope, chrono, note, on arrive au pointage de l’ES1 et bien sur, le retardataire c’est réveillé et nous passe devant dans la file pour essayer de pointer avant nous, heureusement que les commissaires sont la pour trancher, il a pointer en retard donc il passe après nous.
 En remontant dans la voiture j’oubli d’allumée le scope, ça commence bien !
 

Allez, on est sur la ligne de départ, les mains moites, les pulsations battent des records, le commissaire fait le signe X avec les doigts qui signifie 30 seconde avant le départ et j’ai soif (la bouche sèche c’est pas efficace pour les notes).

Cinq doigts se tendent sur le pare-brise, là on peu plus reculer et c’est partie, un super ! nous met en confiance, Loïc maîtrise la voiture et moi j’envoi les notes en priant de ne pas beuger, la route défile tout va bien. On arrive à l’endroit de la spéciale que l’on redouté pendant les reco parce qu’on c’est que la voiture tire sur les côtés sur les parties bosselées, pourtant ce tronçon est parfait pour mettre la cinquième autrement dit s’approcher des 180km/h. Il s’agrippe au volant pendant que moi je cri la note suivante qui annonce un gauche a 90°, la voiture tire trop et il ne peut pas accélérer comme il le veut mais il a l’esprit compet, il va donc chercher les freins tard et ça passe super. En sortie de ce virage on entend un bruit suspect comme une dépression de turbo mais on en a pas, bizarre !!!

On passe finalement l’arriver fier de nous il n’y a pas eu de souci que l’on crois.
 

Sur la liaison, des odeurs d’huiles nous font s’arrêter pour contrôler, en ouvrant le capot, le moteur est couvert d’huile mais il y a un bruit sourd, Loïc actionne le papillon et d’un coup le moteur s’emballe, il tire le coupe-circuit sur l’aile qu’il a failli confondre avec l’extincteur automatique, mais bon plus de peur que de mal. On toque aux maisons alentours pour trouver de quoi essuyer l’huile qu’il y a partout. Une fois tous nettoyé on repart à fond à l’ES2 car on a pris du retard, on arrive en trombe en doublant quelques voitures qui attendez leur heure de départ.
 
Pendant que nous étions arrêter le commissaire nous pointe on s’avance au départ et Feu, c’est partie pour la deuxième spéciale, la voiture ne bronche pas trop mais enervé de cette panne, on roule fort et la voiture commence à glisser et rappelle un peu Loïc à l’ordre avec une sortie de virage un peu large qui va nous emmener frôler le fausser à l’extérieur et qui va donner une petite frayeur à une spectatrice (vous inquiétez pas elle était assez loin et en hauteur quand même). On passe l’arrivée, après le premier tour et par rapport à nos chronos nous sommes pas trop mal placée. 33^ème temps dans la 1^ere spéciale et 30^ème meilleur temps dans la 2^ème.

On rentre à l’assistance où l’on se rend compte que l’échappement a lâché, le mécano (merci Bruno) essaie de réparer dans les temps impartie mais en vain. Le moral en a pris un coup mais on se motive pour le deuxième tour avec un échappement libre , passage par le parc de regroupement pour reclasser un peu, et là on nous annonces que l’on est mis hors course pour un retard de pointage entre l’ES1 et 2.

 

Le règlement est clair le rallye du Frontonnais s’arrête là pour nous.